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Métiers de Rééducation et de Réadaptation des Pays de la Loire.
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Troubles cognitifs et comportementaux post-traumatiques : quelle est la spécificité du traumatisme crânien ? Étude au sein de la cohorte ESPARR / Stuart Nash in Annals of physical and rehabilitation medicine, Vol. 57 n° 9-10 (December 2014)
[article] Troubles cognitifs et comportementaux post-traumatiques : quelle est la spécificité du traumatisme crânien ? Étude au sein de la cohorte ESPARR [texte imprimé] / Stuart Nash, Auteur ; Jacques Luauté, Auteur ; Jean-Yves Bar, Auteur . - 2014 . - p. 600-617.
Langues : Anglais (eng) Français (fre)
in Annals of physical and rehabilitation medicine > Vol. 57 n° 9-10 (December 2014) . - p. 600-617
Catégories : SYMPTÔME
Symptôme posttraumatique , Trouble cognitif léger
SANTÉ PHYSIQUE
Accident circulation , Traumatisme crânienTags : Traumatisme crânien ESPARR Neurobehavioral Rating Scale Revised Devenir Accident de la voie publique Résumé : Objectif : La diversité et l’étendue des déficits observés après un traumatisme crânien varient suivant la nature des lésions et leur gravité. Afin de mieux en comprendre les interactions et leurs conséquences à long terme, nous avons étudié et comparé le profil cognitif et neuro-comportemental d’une cohorte de victimes d’accidents de la voie publique avec et sans traumatisme crânien, un an après l’accident.
Méthode : La population d’étude est constituée de 207 blessés graves de la cohorte ESPARR. Cette cohorte, qui a été suivie dans le temps, est composée de 1168 accidentés de la route dans le Rhône âgés de 16ans et plus et de toutes gravités, inclus selon certains critères : résidant dans le Rhône, victime d’un accident de la circulation impliquant au moins un véhicule à roues, ayant eu lieu dans le Rhône, vivant au moment de son arrivée à l’hôpital, et se présentant dans l’un des différents services d’urgences du Rhône. La représentativité de cette cohorte en termes de critères sociogéographiques et de caractéristiques de l’accident a été assurée par la nature spécifique du recrutement. Les plaintes et déficiences cognitivo-comportementales ont été évaluées un an après l’accident avec la Neurobehavioral Rating Scale-Revised et le Trail Making Test. Nous avons distingué, dans notre population d’étude de blessés graves, trois catégories de patients : les traumatisés crâniens modérés/graves (n =48), les traumatisés crâniens légers (n =89) et les blessés graves sans traumatisme crânien (n =70), basées sur le score de Glasgow, la présence de déficits neurologiques, d’une aggravation de l’état neurologique dans les 72heures et/ou d’une imagerie cérébrale anormale.
Résultats : Les symptômes les plus fréquemment observés étaient l’anxiété, l’irritabilité, les troubles mnésiques et attentionnels, la dépression et la labilité de l’humeur. L’humeur dépressive et l’irritabilité sont relevées aussi fréquemment dans les trois groupes. Les troubles de mémoire, d’attention, l’anxiété et la diminution des initiatives sont plus spécifiques au traumatisme crânien et les troubles exécutifs sont typiques d’un traumatisme crânien modéré/grave.
Discussion-Conclusion : La présence et la sévérité initiale du TC conditionnent la nature et la fréquence des séquelles à un an d’évolution. Certains troubles comme l’irritabilité, habituellement associée à un traumatisme crânien, n’apparaissent pas comme spécifiques à cette population, tout comme l’humeur dépressive. Ainsi, les interactions entre troubles cognitifs, émotivo-affectifs et neuro-comportementaux sont mises en avant.En ligne : http://www.em-consulte.com/produit/rehab Permalink : https://ifm3r.centredoc.fr/index.php?lvl=notice_display&id=11747 [article]